La
forteresse défendait le passage vers l'île
de la Cité, depuis l'actuel Pont-au-Change.
Le
Grand Châtelet était l'une des deux forteresses
qui protégeaient l'accès à l'île
de la Cité qui, au moyen-âge, accueillait
le palais Royal, dans ce qui est aujourd'hui l'enceinte
du palais de Justice.
Sur
le terre-plain central est érigée la
colonne des victoires commémorant les victoires de
Napoléon (fontaine
du Palmier). La colonne de la fontaine est ornée
de feuilles de palmiers qui lui donneront son nom
de "fontaine du Palmier".
On
trouve, de part et d'autre de la place, deux théâtres,
construits par Davioud entre 1860 et 1862, à la demande
du baron Haussmann.
Leur
architecture correspond aux critères de l'époque,
avec une entrée sous arcade, une loggia qui correspond
au foyer, et des toits en carène. La décoration s'inspire
de la basilique de l'architecte Palladio.
Le
Théâtre
du Châtelet (inauguré en 1862) occupe l'emplacement
de l'ancienne forteresse du châtelet.
En
face, se trouve le Théâtre
de la Ville, qui a été construit
pour remplacer l'ancienne salle du Théâtre historique
du boulevard du Temple.
La
ville de Paris fera reconstruire le théâtre
en 1874, à la suite d'un incendie. Le théâtre
portera sucessivement les noms de Théâtre Lyrique,
puis de Théâtre des Nations, avant de prendre celui
de l'actrice Sarah
Bernhardt, l'actrice la plus fameuse de son siècle.
Finalement
la municipalité choisit de débaptiser
ce nom mondialement connu, pour celui, impersonnel,
de "Théâtre de la ville".
La
place du Chatelet (Vidéo 1'45)
La
place l'Apport et le Grand Châtelet par Thomas Naudet
Le
Grand Châtelet au XVIIe siècle
Visite
de Paris au XVIIIe siècle - quartier du Grand Châtelet
(animation 6'30)
Le
Grand Châtelet
Le
Grand Châtelet sous Louis XIV
Le
Pont-au-Change, la tour du Grand Châtelet, la Tour
St-Jacques par Theodo Hoffbauer
Grand
Châtelet en démolition, en 1808
Fontaine
place du Châtelet par Antoine-Louis Goblain
Eugène
Galien Laloue
(1854 - 1941) a peint sous plusieurs pseudonymes :
J. Liévin, E. Galiany, L. Dupuy.
Il
a su prendre sur le vif la vie parisienne, à
ce titre, et par la qualité de sa peinture,
des ses rendus de couleur, Eugène Galien Laloue
a non seulement été un peintre en vogue
dans son pays, mais également auprès
des collectionneurs anglais et américains.
Il
faut noter qu'il a eu l'intelligence de peindre des
lieux de Paris renommés à l'étranger
: Champs-Elysées, grands boulevards, quais
de Seine...et bien entendu, la place du Châtelet
!
Édouard
Léon Cortès
(1882 - 1969) est né le 26 avril 1882 à
Lagny.
Fils
d'émigré espagnol, son père était
lui-même peintre de la cour, en Espagne. C'est
ce dernier, ainsi que son frère ainé,
qui lui enseigneront l'art de peindre.
Il
fera sa première exposition lors du salon organisé
par la Société des Artistes français,
en 1899, à l'âge de 16 ans. Il ne va pas tarder à
s'intéresser au paysage parisien, et commencer
à peindre des scènes de genre.
Dans
les années 1920, l'artiste retourne à
Lagny où il peindra des scènes de la
vie paysanne. Par la suite, Paul Léon Cortès
continuera à peindre des scènes de la
vie parisienne, car ce sont elles qui firent sa renommée
et qui suscitaient la demande.
Il
exposa dans les salons les plus renommés :
Salon d'Automne, Salon des Indépendants...
Contrairement
à Antoine Blanchard, qui s'exprimait par petites
touches, Cortès s'exprimait par grandes touches,
dans un style dont la puissance rappelle celle des
grands maîtres du XVIIIe siècle. Il est décédé
en 1969.
Antoine
Blanchard
(1910 - 1988), de son
vrai nom Marcel Masson, est né dans un village des
bords de la Loire, le 15 novembre 1910.
Il
fait l'Ecole des Beaux-Arts de Rennes, puis de Paris.
Il obtient le prix de Rome en 1935. Très attiré
par la période Belle époque de Paris,
le peintre va se documenter sur la période
et peindre bon nombre de ses sujets d'aprés
reproductions.
Il
était très minutieux dans son travail,
et peindre un tableau lui prenait souvent des mois,
car il voulait rendre les détails de la vie
quotidienne à Paris, dans cette époque
qu'il avait choisi de dépeindre.
Antoine
Blanchard a toujours peint par petites touches, de
façon délicate, et le léger flou que l'on remarque
sur ses tableaux rappelle les grands maîtres de la
période impressionniste. Il est décédé le 10 août
1988.