Les galeries Dufayel - Dalida - Bruant



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Les anciennes Galeries Dufayel boulevard Barbès

L'entrée principale des grands magasins Dufayel était située 26, rue de Clignancourt. Ils ont été fondés par Jacques François Crespin. Ces magasins, d'abord appelés "Palais de la Nouveauté", ont été construits par Alfred et Stéphane Le Bègue, avec Gustave Rives, en 1856 avec une façade monumentale ornée d’un groupe sculpté “ le Progrès entrainant dans sa course le Commerce et l’Industrie”. Contrairement aux autres grands magasins, construits dans des quartiers plus huppés, ce grand magasin fut construit à deux pas de la Goutte d'Or, au pied de la Butte Montmartre, dans un quartier pauvre. Le principe de vente était celui de la vente à crédit, et des employés, munis d'un écritoire portatif, parcouraient les rues afin de d'effectuer des encaissements auprès des clients !
A l'origine, la toiture avait une coupole surmontée d'un phare, il y avait des vitraux, une horloge monumentale, des statues de Falguière... Ont également disparus le théâtre, les salons, la serre tropicale.
Le successeur de Crespin, Georges Dufayel, donna son essor aux magasins, qui devinrent les Galeries Dufayel. Il fut également à l'origine de l'essor de la petite ville de Sainte-Adresse, en tant que station balnéaire, en y faisant construire " le Nice Havrais".
Que l'on est loin de l'esprit de Dufayel qui disait, à un journaliste " Vous avez là un des secrets de ma force ! Je dis bien… de ma force. Elle est faite de bienveillance, de générosité intelligente envers les humbles… -- Pourtant, c’est aussi du commerce ? -- Sans doute, sans doute. Mais à ce commerce président un esprit d’humanité, une pensée fraternelle qui l’ennoblissent, pour ainsi dire, et en font une œuvre de solidarité sociale... ... Il ne faut pas regarder aux bénéfices, notables, certes, je ne le nie pas, que peut valoir la vente par paiements mensuels. Non, non. Il faut regarder plus haut. L’argent n’est rien dans l’affaire. C’est un détail secondaire… Qu’est-ce que j’ai voulu ? Dispenser un peu de bonheur aux classes laborieuses, leur donner un foyer, un intérieur, où ils auraient leurs meubles à eux...". Comme ces paroles nous semblent étranges aujourd'hui où les grandes surfaces étaient devenues "un océan de profits avec un ilôt de pertes".Sans descendance, Dufayel léga ses biens à... ses salariés ! (sauf ceux ayant fait grève, quand même !).

L'entrée monumentale des Galeries Dufayel vue de la butte Montmartre, dans les années 1900


La salle de théâtre des Galeries Dufayel


L'escalier de la salle de théâtre aménagée dans l'immeuble des Galeries Dufayel


Tête de Georges Dufayel représentée sur une façade de l'immeuble des Galeries Dufayel


L'entrée, rue de Clignancourt et la statuaire représentant “ le Progrès entrainant dans sa course le Commerce et l’Industrie”. Photo par Pixoeil
 

Sculptures d'Alexandre Falguière qui ornait l'entrée principale des magasins Dufayel (Allégories de l'Épargne et du Travail - 1892)


Les anciennes Galeries Dufayel, premier grand magasin à rayonnages, vues du Boulevard Barbès, occupées à présent par une banque


La grande galerie au XIXe siècle


La grande galerie au XIXe siècle, lors d'une exposition de tapis


La grande galerie, au XIXe siècle, transformée en "palmarium"
 

La galerie de la tapisserie


La salle dite des Fêtes


Une des galeries du meuble, grande spécialité des magasins Dufayel


La galerie des caisses des magasins Dufayel, en 1913


Une publicité parue sur un journal, vers 1880 et vantant toutes les possibilités offertes par les Galeries Dufayel
 

Atlantes
“ le Progrès entrainant dans sa course le Commerce et l’Industrie”.


La façade désossée
Les travaux côté Bd. Barbès
La société Meunier, filiale de BNP Paribas a entrepris de remodeler les bâtiments, en gardant les façades. Plusieurs coprs de bâtiments ont été construits à l'intérieur du périmètre de la banque. Les enseignes "La grande Récrée" et "Virgin" se sont installées dans les locaux, sur le Bd. Barbès.
 

Affiches/posters

 


 

Dalida

11 bis, rue d’Orchampt (18e) , la maison qu'habita la chanteuse Dalida se situe dans l’angle de la rue d’Orchampt. A l’entrée, se trouve une plaque: «Dalida a vécu dans cette maison de 1962 à 1987». Elle y a aussi mis fin à ses jours. Aujourd’hui, le magnifique jardin du temps de la chanteuse n’est plus qu'une pelouse. Depuis le suicide de la chanteuse, en 1987, des hordes de touristes défilent. Ils s’agglutinent aussi place Dalida, à 100mètres. Ils entonnent «parole, parole, parole» devant le buste de Yolanda Gigliotti (son vrai nom), inauguré en avril 1997. Une création signée Aslan.

Chez Orlando, frère de Dalida, dans sa maison de Montmartre (Vidéo en français 8')

Bruant

C'est au 17, rue Christiani (18e) que vécut Aristide Bruant, jusqu’à sa mort en 1925. L’immeuble haussmannien composait autrefois une des ailes des grands magasins Dufayel. L’homme au chapeau rouge peint par Toulouse-Lautrec habitait au quatrième à droite. La porte s’ouvre sur un lumineux couloir au parquet impeccable. Dans le couloir d’entrée, un vitrail Art nouveau de 2 mètres sur 3 que le célèbre chansonnier aurait commandé. Aristide Bruant, un bourgeois ? Claude Raby, habitant du premier étage, retraité de la restauration et spécialiste attitré du chansonnier, le confirme. Dans son salon, les portraits de Bruant, Brassens et Félix Leclerc. «Les parents de Bruant, des bourgeois, ont connu des revers de fortune. Mais ses chansons l’ont vite rendu riche. Suffisamment pour racheter le Lapin Agile et sauver le cabaret de la disparition. » Ajoutons toutefosi que Bruant était un féroce antismite, ce qui n'ajoute rien à sa gloire !
 

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