Le
18e arrondissement se trouve au nord de Paris. Il est le troisième
arrondissement de la capitale, pour sa population, après les
15e et 20e arrondissements. C'est un arrondissement particulier
par sa structure sociale.
Il
est divisé en quatre quartiers. Le quartier
de la Chapelle correspond à l'ancienne commune de La
Chapelle St-Denis, rattachée en 1860 à Paris. Ce quartier
est un quartier populaire, desservi par les stations de métro
Marx Dormoy et La Chapelle.
Le
quartier de Clignancourt, créé
lui aussi en 1860, est situé sur le versant nord de la Butte Montmartre,
et s'étend jusqu'à la porte de St-Ouen. Il regroupe l'ancienne
commune de Montmartre et le hameau de Clignancourt. On y cultivait
autrefois la vigne. Comme souvenir de cette époque restent
le nom évocateur de "Goutte d'Or" et la vigne de Montmartre,
seul vestige des vignes dont les dernières disparurent avec
la construction du Sacré-Coeur. C'est un quartier où se cotoie
une partie populaire, avec l'est et le nord du pied de la
Butte Montmartre, et une partie bourgeoise sur la Butte (où
se trouvent des cabarets, tels le Lapin Agile,
et la Bonne Franquette),
et des lieux célèbres tels le Moulin de la Galette,
le Bâteau-Lavoir,
la place du Tertre,
et son versant ouest, avec un pôle populaire et bourgeois-bohême
place des Abbesses.
Le
pied sud de la Butte est limité par le boulevard de Rochechouard,
et présente une partie populaire, avec les fameux magasins
Tati qui prospérèrent jusque dans les années
2000. On trouve de nombreuses boutiques de souvenirs "made
in China", des restaurants et quelques cafés et brasseries
sympas.
Le
quartier de la Goutte d'Or se
trouve à l'Est de la Butte Montmartre. C'est un quartier très
populaire, avec une importante immigration d'africains et
de nord-africains. Déjà le romancier Emile Zola, décrivait,
dans son roman l'Assommoir, publié
en 1877, le dénuement des populations qui y vivaient. On y
trouve de nombreux marchands à la sauvette (dont beaucoup
de vendeurs de cigarettes de contrebande à Barbès). Toutefois,
depuis au moins une dizaine d'années, les "bourgeois bohèmes"
peuplent le boulevard Barbès. Le phénomène s'est accentué
avec l'installation d'un Virgin Mégastore sur ce boulevard
, sur les lieux de l'ancien premier grand magasin à rayonnages,
les Galeries Dufayel.
Le cinéma Louxor, qui se trouve à Barbès, sur le trottoir
du 10e arrondissement, est inscrit aux Monuments Historiques.
Le site est en travaux et il est projeté d'y étabir un centre
des cultures de la Méditerranée.
Le quartier des Grandes carrières
se trouve au Sud de l'arrondissement. Il tient son nom des
anciennes carrières de gypse. On y trouve un ensemble
festif connu sous le nom de Pigalle,
avec la place du même nom (qui se situe dans le 9e
arrondissement), et tout au sud, le cimetière
de Montmartre, jouxtant le 17e arrondissement. Ce fut
fut au début un cimetière pour pauvres, puis
reçut, à mesure du temps, un nombre toujours
plus important de gens célèbres à leur
époque. On y enterre toujours des célébrités,
dont la chanteuse Dalida, Michel Berger, France Gall...
Un terrain fut détaché de l'espace du cimetière
Montmartre pour y bâtir un immeuble destiné
aux artistes, la Villa
des Arts.
Avertissement
Les peintures présentées sont la propriété
de leurs ayant-droits. Il est nécessaire d'obtenir leur
autorisation pour toute utilisation commerciale. D'autre
part, une reproduction ne rend jamais parfaitement la qualité
et la réalité d'un tableau. Les présentations qui vous sont
faites ici ont aussi pour but de vous donner l'envie d'aller
les voir dans les musées, les galeries d'art, les ateliers
d'artistes et/ou leur site Internet !
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Le télégraphe Chappe,
à l'arrière de l'église St-Pierre de Montmartre (vraissemblablement
d'Antoine Louis Goblain fin XVIIIe, début XIXe). Ce
télégraphe a été mis au point en 1794, par Claude Chappe,
afin que les informations sur les guerres subies par
la République parviennent, dans les meilleurs délais
aux centres de décision.
Lapin
Agile(Au)
Le plus ancien cabaret de Montmartre.In 1875 the painter-caricaturist André Gill painted
a sign of a rabbit jumping out of a saucepan : "Le
Lapin à Gill" changed quite naturally into Lapin Agile
Le
nom du quartier de la Goutte d'Or est lié au fait qu'à cet
endroit existaient des vignes qui donnaient un vin blanc réputé,
jusque vers les années 1830.
Des
logements bon marché, des meublés, furent ensuite construits
à cet emplacement, pour loger les ouvriers qui travaillaient
sur les chantiers des voies ferrovières (les gares
du Nord et de l'Est sont à deux pas).
Emile
Zola situa l'action de son roman l'Assommoir (1877), dans
ce quartier. Depuis, les lieux décrits ont été détruits. Ainsi,
l'Assommoir, le bistro du père Colombe, se trouvait au coin
du Bd. Barbès et du Bd. Rochechoirt, là où se trouve à présent
Tati.
Les
maisons de Gervaise et le Lavoire se trouvaient rue des Islettes,
et la Grande Maison se trouvait rue de la Goutte d'Or.
Après
la première guerre mondiale, des soldats d'Afrique et d'Afrique
du nord vinrent s'y loger, pour trouver du travail à Paris.
De
nos jours, les prix élevés de l'immobilier sur la Butte Montmartre
expliquent que les jeunes bourgeois de la classe moyenne investissent
les pieds de la Butte, et particulièrement le Boulevard Barbès
où se trouvent de beaux immeubles haussmaniens.
Le
fait qu'un Virgin Mégastore se soit installé sur le boulevard,
donna un argument de plus au sentiment de l'embourgeoisement
progressif du quartier.
Le mercredi et le samedi a lieu, sous le métro aérien, l'un
des plus grands marchés de Paris, où l'on trouve fruits
et légumes exotiques au meilleur prix. En face du métro
se trouvait l'une des institutions du quartier : les magasins
Tati, spécialisés dans les articles à bas prix, qui ont
fermé en 2021.
L'actuel
emplacement du Gaumont Palace, complèxe de salles de cinéma
de la Place Clichy fut occupé par un hypodrome. C'était à
l'époque, une sorte de cirque où se donnaient des spectacles
équestres, et non un hippodrome dans son acception actuelle.
Dans
le but de profiter des visiteurs de l'Exposition universelle
de 1900, les commanditaires cherchèrent un nouveau
lieu où bâtir un nouvel hippodrome. Ils trouvent un terrain
près de la place Clichy à l'angle de la rue Caulaincourt et
de la rue Forest. Rapidement on y bâtit le plus somptueux
des hippodromes, doté d'une façade Art-Nouveau et d'un chapiteu
métallique. Il pouvait recevoir 5.000 personnes.
L'inauguration
eut lieu le 18 mai 1900. On y présenta des spectacles de cirque,
de la pantomime, et même des simulations de combat naval.
Mais peu à peu l'Hippodrome perdit de son attrait, on essaya
d'y produire des rencontres de football, de boxe, de cyclisme,
sans succès. En 1903 l'américain Franck C Bostock le loua
pour y présenter ses fauves, des fakirs, un nain, un géant,
un veau à deux têtes, un mangeur de couleuvres... La clientèle
fera défaut, et l'Hippodrome de la Place Clichy sera alors
dédié à la projection de films, en 1907.
En 1911, le bâtiment sera racheté par Léon Gaumont. Par
la suite, entièrement reconstruit entre 1930 et 1931, le
bâtiment deviendra le Gaumont-Palace, le
plus grand cinéma du monde de l'époque, avec ses 6000 places
et son écran de plus de 310 m2. Paris 1900Cinéma Gaumont-Pathé
place Clichy (pathé-Wépler)
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